Feu et fumée

Publié le par abou

 

A lire une ligne sur deux, aussi


Le ciel, au loin, flamboie, il s’enflammerait presque…

De mon cœur, rouge, coule du sang, le sang versé…

Du soleil désespérément chassé.

Par ses doigts endurcis.

 

De Sa cheminée s’échappe une blanche

Fumée, noirâtre pourtant dans un tel décor

Délivrance, jeu ou abîme ? Feu qui brûle…

Quel qu’en soit la cause, le résultat est le même

La chaleur Le réchauffe…

Le feu consume les morceaux…

 

Connaissant évidemment

Les dangers de ce privilège

Ces doux plaisirs,

Ne lui sont pas étrangers

 

Il s’endormit…

Blotti au creux de ses  pensées

Il ne se réveilla pas…

Il – ne – se – ré-veil-la – pas

Le feu avait envahi toute sa petite chaumée…

Le feu s’était propagé

 

Et ce n’est pas dans les flammes qu’il mourut

Mais dans la fumée de ses rêves…

 

Janvier 2003

Publié dans Songes

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